L’hypnose, une pratique millénaire
Depuis la nuit des temps, l’humain cherche à modifier ses états de conscience et à élargir son champs de perception. Que ce soit pour expérimenter la réalité sous un autre angle, atteindre une forme de transcendance ou exorciser des forces malignes, les peuples de ce monde ont développé des rites et des formes d’art visant à s’extraire du paradigme quotidien pour goûter à des phénomènes inhabituels, souvent accompagnés d’une forme de transe. Dans ces pratiques, l’utilisation des métaphores et des symboles joue un rôle fondamental. Ils s’adressent directement aux parts inconscientes de l’individu et permettent un accès plus profond à la sensibilité, ouvrant la porte à des changements physiologiques visibles.
En tant qu’outil permettant de modifier l’état de conscience, l’hypnose exacerbe des techniques ancestrales à des fins thérapeutiques, mettant en lumière certains mécanismes psychiques inhérents au changement.

La médecine et le chamanisme utilisent depuis longtemps l’accès aux états de conscience modifiés à des fins thérapeutiques. Franz Mesmer, avec la théorie du magnétisme animal, développe une science capable de soigner les malades à travers une transe induite. Ce n’est qu’au XIXe que les termes d’hypnose ou hypnotisme se répandent dans le milieu médical pour désigner un état proche du sommeil ou du somnambulisme, alors largement utilisé en chirurgie pour produire une anesthésie avant que la méthode chimique ne prenne le relais. Avec des effets thérapeutiques indéniables, l’hypnose a croisé différents courants de pensée se disputant l’origine du pouvoir curatif de la méthode. Il est finalement admis que l’état de perméabilité à la suggestion, ou état de transe, est un état naturel et non induit artificiellement par l’hypnotiseur. L’approche systémique développée par les cybernéticiens au XXe a remis l’individu au centre de son environnement afin d’expliquer les changements comportementaux et les troubles psychiques. Avec une vision des interactions humaines comme d’un écosystème, les recherches en psychologie se détachent peu à peu du modèle déterministe de cause à effet pour adopter un paradigme plus holistique. On doit à Milton Erickson une pratique plus flexible et créative de l’hypnose, remettant pleinement entre les mains du sujet le pouvoir de guérison. L’hypnose traditionnelle, souvent qualifiée d’autoritaire, laisse alors la place à une hypnose plus permissive où le praticien prend le rôle de compagnon, de catalyseur des parts inconscientes du sujet pour le guider vers ses ressources profondes. Après Erickson, d’autres formes d’hypnose ont vu le jour, comme la Nouvelle hypnose et l’hypnose Humaniste.
L’hypnose a donné son impulsion à d’autres outils thérapeutiques tels que la sophrologie ou la programmation neurolinguistique.
L’expérience d’états modifiés de conscience traverse notre quotidien. Chaque changement d’activité amène à une refocalisation de l’attention et relègue certains paramètres en arrière-fond de la conscience. La capacité à mettre en veille certains mécanismes psychiques en temps normal a l’immense bénéfice de rendre possible la concentration et le bon fonctionnement de l’esprit. L’hypnose amplifie cette aptitude naturelle pour favoriser l’émergence d’idées parfois enfouies très profondément dans l’inconscient. Il arrive d’ailleurs que certains troubles, comportements excessifs, et même certaines maladies, soient un appel désespéré d’une part inconsciente souhaitant se manifester.

Nathalie Effenberger
Passionnée par les arts et les sciences, je me suis intéressée très tôt aux processus de l’esprit qui fondent la réflexion et la perception, et ceux qui permettent la création du sens. L’hypnose constitue un point de convergence dans cette quête dans la mesure où la pratique réassocie une dimension corporelle aux mouvements de l’esprit. Les accents physiologiques et émotionnels qui teintent la réflexion et la prise de décision révèlent toute la complexité de l’âme humaine, et constituent une porte d’entrée vers une meilleure compréhension de soi et une plus grande liberté intérieure.
Après une formation universitaire en philosophie et linguistique, ainsi qu’une formation de musicienne concertiste, j’ai choisi de me former à l’hypnose afin de saisir les mécanismes inconscients à l’œuvre dans l’appréhension du monde et la création du sens artistique. Egalement professeure de danse et de musique depuis plusieurs années, j’ai pu développer une finesse de l’écoute et un sens de la pédagogie qui reflètent mon intérêt pour la profondeur de l’âme et l’authenticité des individus.
Philosophe de formation (métaphysique), musicienne professionnelle, praticienne en hypnose ericksonienne diplômée de l’Arche Hypnose Suisse.
C’est en éteignant les lumières de la ville qu’on peut voir celle des étoiles.

Cabinet d’hypnothérapie Genève, Plainpalais.
Séance d’hypnose (1h à 1h30) – 130chf.
Suivi de 3 séances d’hypnose – 360chf.
Les rendez-vous peuvent être pris via email ou téléphone (sms/whatsapp/telegram).
Merci d’indiquer en quelques mots l’objet de votre visite ou de convenir d’un entretien téléphonique préalable.
Séance en français/présentiel uniquement.
- Une séance d’hypnose dure entre 1h et 1h30, en cabinet.
- Le prix d’une séance est de 130.-, règlement en espèces ou twint à la fin de la séance.
- Afin d’établir un meilleur suivi, la troisième séance d’hypnose est à 100.-
- La praticienne s’engage à la confidentialité et au respect des données personnelles fournies par le client.
- Tout rendez-vous manqué non décommandé 24h à l’avance sera facturé.
Quelques-uns des pères de l’hypnose

Franz Anton Mesmer (1734-1815)
Médecin allemand

James Braid (1795-1860)
Médecin écossais

Jean-Martin Charcot (1825-1893)
Neurologue français

Hippolyte Bernheim (1840-1919)
Médecin français

Milton Erickson (1901-1980)
Psychiatre américain
Une séance d’hypnose
Comment se déroule une séance d’hypnose?
Toutes les séances d’hypnose sont différentes, car il s’agit d’une création commune et instantanée entre le client, sa problématique et le praticien. La description qui suit sert d’indication sur les aspects qui ressortent d’une séance d’hypnose « typique ».
Après une premier contact téléphonique éventuel, le client expose sa problématique en cabinet. Le praticien aide le client à préciser les aspects pertinents de sa problématique ainsi que l’état d’être que le client souhaite atteindre. Cette partie peut être plus ou moins longue suivant la pesanteur de la situation et les détails que le client a besoin de communiquer au praticien. Ensuite, le praticien invite le client à se détendre et à se laisser guider à travers la mise en transe proprement dite. La phase d’induction de transe permet de laisser parler le corps et l’imagination sans le contrôle excessif du mental, qui agit souvent comme barrière au changement. Dans un état modifié de conscience, des émotions enfouies, des croyances inconscientes mais tenaces ou des besoins profonds sont susceptibles de faire surface. Le praticien amène le client à visualiser les ressources qui sont à sa disposition et à se projeter vers un meilleur chemin de vie. La sortie de transe se fait en douceur et au rythme du client. Une séance d’hypnose permet de remettre du mouvement là où la situation semblait figée, certains changements bénéfiques peuvent survenir rapidement après la séance ou prendre quelque temps avant de se manifester au fil du quotidien.
Est-ce que je vais perdre le contrôle durant la séance et tout oublier?
L’état d’hypnose thérapeutique n’est pas un état passif, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il nécessite un engagement de la part du sujet pour aller explorer ses parts intérieures, et le thérapeute n’a pas pour rôle de briser les résistances, au contraire. Il permet de sécuriser et d’accompagner le sujet là où il semble pertinent de remettre de la lumière et du mouvement, compte tenu de la problématique. Le client peut interrompre la séance à tout moment, si l’expérience devient émotionnellement trop difficile par exemple.
Par ailleurs, nous perdons plus facilement le contrôle de notre vie lorsque nous sommes en proie à des comportements excessifs ou des croyances limitantes, sans pouvoir agir sur les mécanismes sous-jacents qui les animent, comme lorsque nous disons « c’est plus fort que moi! ». Il arrive que notre personnalité doive s’adapter et se construire sur des conflits non résolus, qui agissent au travers, et court-circuitent nos bonnes intentions. Si l’état de transe donne cette impression de lâcher-prise, c’est parce qu’il décale le contrôle et le focus habituel vers des mécanismes plus profonds qui n’ont pas encore été traités par la conscience. L’hypnose, en remettant de la lumière sur « les parts d’ombre », a en réalité le projet inverse, celui de rendre au sujet pleine possession de soi.
Il est possible de se souvenir de toute la séance ou d’en oublier une partie, tout comme on oublie une discussion ou une rêverie, cela n’a pas d’incidence sur l’efficacité thérapeutique.
Pour quoi l’hypnose est-elle utile ou recommandée?
En théorie, l’hypnose peut être bénéfique pour différents types de problèmes. Sans prétendre pouvoir tout résoudre, elle invite souvent en premier lieu à envisager la situation sous un autre angle, ce qui peut avoir un effet d’apaisement soudain, ou permettre de concevoir de nouvelles perspectives. L’hypnose est particulièrement utile dans les situations où un blocage est ressenti, lorsque certaines émotions ou comportements négatifs sont récurrents, ou lorsqu’on a besoin de se réaligner avec certaines parts de soi.
Attention toutefois à l’utilisation de l’hypnose pour les psychopathologies sévères et les traumatismes importants. Si l’hypnothérapie peut être indiquée, elle doit être accompagnée d’un suivi psychologique.
Combien de séances sont nécessaires?
Le nombre de séances dépend entre autres de la problématique, du rapport entre le client et le praticien, et de l’investissement du client. En effet, le désir et la détermination du client à changer constituent l’impulsion primordiale vers le mieux-être, et peut faire déjà en soi l’objet d’une séance!
Il est recommandé de partir sur un ensemble de trois séances afin d’établir un suivi, et d’ajuster ensuite après avoir fait le point sur l’évolution.
Comment prendre rendez-vous?
Pour prendre rendez-vous, envoyez-moi simplement un email ou un message téléphonique avec vos disponibilités. Il est préférable d’indiquer brièvement votre problématique afin de gagner du temps sur la séance en présentiel. Je reçois généralement dans la matinée.
email: rdv@hypnosis.ch
tél. 077 413 46 26
HYPNOSIS – Cabinet d’hypnothérapie
39 rue Prévost-Martin, 1205 Genève
tél: 077 413 46 26
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